Louise Marleau dans LA FEMME DE L'HÔTEL de Léa Pool

La femme de l’hôtel

Léa Pool
1984 - Drame - 84 min

Louise Marleau dans LA FEMME DE L'HÔTEL de Léa Pool

Cinéma d'ici


La femme de l’hôtel

pays :
Québec (Canada)
langue :
français

La femme de l’hôtel est une étude percutante sur l’identité, la solitude et le rôle de la fiction dans la compréhension de l’expérience. Léa Pool, la réalisatrice du film, a décrit La femme de l’hôtel comme un drame moderniste sur « le déracinement, le manque d’appartenance et l’exil intérieur ».

 

Ce film marque les débuts prometteurs de Léa Pool dans le monde du cinéma : un film assuré, bien conçu et habilement réalisé, avec une photographie exceptionnelle par Georges Dufaux. Pool a confié les rôles principaux à deux des meilleures actrices du Québec, Paule Baillargeon et Louise Marleau, dont les performances sont impeccables, captant chaque changement d’humeur ou de ton de leur personnage.

 

L’intrigue se déroule dans un hôtel de Montréal et tourne autour d’un film dans le film. Andrea (Baillargeon) est une cinéaste qui lutte contre le syndrome de la page blanche en tentant de créer l’histoire fictive d’une chanteuse dont la carrière est sur le déclin. À l’hôtel, Andrea rencontre Estelle (Marleau), une photographe qui se retire d’une histoire d’amour brisée. La mystérieuse et troublée Estelle inspire le développement du personnage de fiction d’Andrea, et Andrea devient de plus en plus obsédée par sa nouvelle muse. Pendant ce temps, Estelle trouve sa propre identité déplacée dans le film. Les mondes d’Andrea et d’Estelle se croisent, envoyant des réverbérations à travers leurs deux vies.

 

La femme de l’hôtel a propulsé Pool à l’avant-scène du cinéma canadien contemporain, établissant son style distinctif, réfléchi et élégant, qui met l’accent sur les personnages matures et les préoccupations liées à l’aliénation, la mémoire, l’identité, le désir et la relation inconnue entre la vie et l’art. Salué comme « une fusion presque parfaite du contenu et du style », le film a remporté le prix du meilleur nouveau long métrage canadien au Festival of Festivals de 1984 à Toronto. (cfe.tiff – traduction)

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