Archangel

Littéralement un film sans pareil, ce photoplay étrange, sauvage et extraordinaire est à la fois un mélodrame et une parodie pince-sans-rire. Avec une cinématographie en noir et blanc saisissante et des décors stylisés, Guy Maddin raconte une histoire d’amour-obsession dans la ville arctique russe d’Archangel, où convergent les bolcheviks, les Russes anti-communistes et les Huns allemands pendant la Première Guerre mondiale. Dès ses premières images, Archangel se présente comme une oeuvre majeure d’un cinéaste hors du commun, une méditation envoutante et onirique sur la mémoire et l’absence.