Événement
Rétrospective Matrimoine – Alanis Obomsawin
Pour sa première édition Rétrospective, la Fondation Matrimoine s’allie au Cinéma Public afin de présenter une rétrospective de courts-métrages réalisés par Alanis Obomsawin pour l’Office National du Film (ONF) sur une période de 50 années de création. Cette rétrospective en deux parties est l’occasion de (re)découvrir comment son travail de cinéaste engagée a eu et continue d’avoir un impact sur la façon dont les gens, autochtones et allochtones, se comprennent eux-mêmes.
La rétrospective de courts métrages choisis vise à proposer un panorama complet de l’oeuvre de la cinéaste et est présentée en deux séances consécutives intitulées respectivement Un espace pour s’exprimer et Un espace pour militer. Chaque séance est suivie d’une période de question animée par Anna Lupien de Réalisatrices Équitables en présence de la cinéaste.
Partie 1. Un espace pour s’exprimer
Jeudi 13 octobre à 18h | 75 minutes
Cette première série de courts métrages débute par Christmas at Moose Factory, le premier film réalisé par Alanis Obomsawin à l’ONF en 1971. On y découvre une cinéaste attentive, créative et engagée donnant un espace d’expression aux peuples autochtones. Par la suite, la cinéaste réalise des séries de documentaires consacrés au savoir-faire ancestral des personnes habitant la communauté attikamek de Manawan ainsi que de la nation líl̓’wate. Cette première partie se termine avec le percutant Je m’appelle Kahentiiosta, un témoignage vibrant d’une Mohawk de Kahnawake arrêtée lors des événements d’Oka de 1990 et détenue plus longtemps que les autres femmes car le Procureur général n’acceptait pas son nom autochtone à sa comparution. Cette série permet d’observer l’évolution des techniques, de l’approche et du ton de la cinéaste.
Partie 2. Un espace pour militer
Jeudi 13 octobre à 20h15 | 68 minutes
Cette deuxième série met en lumière toute la versatilité du talent d’Alanis Obomsawin, qui poursuit sa célébration des cultures autochtones ainsi que sa lutte contre les injustices. Entre le court métrage d’autofiction Quand toutes feuilles seront tombées et le documentaire militant tel que Le peuple de la rivière Kattawapiskak – 6 mois plus tard, portant sur les impacts de la mise en tutelle de la Première Nation d’Attawapiskat, la cinéaste propose une voix à la forte, vibrante, créative et engageante. La rétrospective se termine par deux oeuvres récentes de la cinéaste réalisées en 2021 et permet de découvrir une vision actualisée de l’histoire, des défis ainsi que de la richesse culturelle des peuples autochtones.
Co-présentation avec
STF - Sous-titres français
STA - Sous-titres anglais